La notion de ‘citoyenneté mondiale’ a récemment pris de l'importance dans le discours du développement international avec la Première Initiative Éducation Modiale adoptée récemment du Secrétaire Général de l’ONU(2012). Parmi les trois domaines prioritaires énoncés dans cette initiative mondiale, la troisième vise à ‘favorsier citoyenneté mondiale'. L'éducation doit assumer pleinement son rôle central en aidant les gens à forger plus justes, des sociétés pacifiques, tolérantes et inclusives. Il faut donner aux gens la compréhension, les compétences et les valeurs dont ils ont besoin de coopérer pour résoudre les défis interdépendants du 21ème siècle. La notion de ‘citoyenneté mondiale’, cependant, reste très large, sinon contestée, et par conséquent difficile à appliquer dans l'éducation. Il y a deux raisons possibles pour cela. Tout d'abord, il est difficile de savoir si la notion même de ‘citoyenneté mondiale’ est une métaphore, une contradiction dans les termes, ou un oxymore (Davies, 2006). Qu'est-ce que la ‘citoyenneté mondiale’ implique peut-être à la fois d'un point de vue juridique, ainsi que de celle de l'identité collective, le sentiment d'appartenance et l'engagement civique? Deuxièmement, lorsqu'il est appliqué à l'éducation, la notion de ‘citoyenneté mondiale’ implique un certain degré de confusion. Est-ce que 'éducation à la citoyenneté mondiale’(ou ‘éducation pour la citoyenneté mondiale’) est seulement une expression d'un objectif fondamental des systèmes éducatifs? Est-ce qu'il se réfère également à un large domaine de l'enseignement et l'apprentissage? Si oui, quels sont les contours de ce domaine? Comment est-elle liée à d'autres domaines qui se recoupent souvent de l'apprentissage associés à la socialisation civique et politique?