Le sommet qui vient de se tenir à Bruxelles les 28 et 29 juin, confirme l’entêtement des dirigeant·e·s européen·ne·s dans une politique du pire qui, loin d’être le fruit de maladresses face à l’idée d’une invasion imaginaire de personnes étrangères, s’apparente à une stratégie explicite de coercition des populations en adoptant sans réserve les positions de l’extrême droite. La politique migratoire européenne, à l’image de celle des pays membres, reste aveugle à une compréhension plus globale des migrations qui est celle de la solidarité internationale.