Face à l’ampleur, l’urgence, la diversité et la complexité des problématiques engendrées par le modèle de développement de nos sociétés contemporaines, nous sommes donc obligés, dans l’urgence, de nous pencher sur les questions d’éducation et de formation des générations futures qui devront affronter des réalités biophysiques, économiques et politiques inédites, dont nous commençons à peine à entrevoir l’ampleur. Ce qui est dès lors en jeu, avec l’avenir de l’homme et de la Terre, c’est l’humain, ce qu’il deviendra, ce qu’il sera capable de porter comme projet pour l’humanité.
Quelles qualités d’humains devons-nous faire advenir pour que ces réalités inédites puissent être rencontrées demain, sans que l’humanité bascule dans la violence et le dépeçage égoïste de la planète? Quels enfants voulons-nous laisser à notre Terre?
Cette urgence impose un changement d’échelle dans la transformation des systèmes éducatifs, des contenus et des méthodes d’enseignement. Malgré la volonté et la compétence de nombreux acteurs de l’école, force est de constater que les actions menées pour une éducation plus en cohérence avec les enjeux climatiques et, plus largement, sociétaux restent à la marge. Elles sont réalisées par des individus clairvoyants. Il est temps d’enclencher la vitesse supérieure.