« Un développement sans la culture est une croissance sans âme »
Les politiques de développement traditionnelles, axées sur la croissance économique, étaient guidées par la logique qu’une augmentation de la prospérité ferait évoluer le bien-être humain et réduire la pauvreté. Dans les années 1990, il est clairement apparu qu’une approche purement basée sur la croissance avait exacerbé les fractures économiques et sociales entre, et au sein, des pays, menaçant ainsi l’inclusion sociale et l’évolution des sociétés pacifiques et durables. L’intensification de la destruction écologique a entraîné l’aggravation des catastrophes naturelles, et a donné lieu à une recrudescence des incertitudes au niveau mondial. Un changement de paradigme s’est par la suite opéré en faveur du « développement humain », se basant sur les travaux d’Amartya Sen, qui a mis l’accent sur l’élargissement du choix des individus et l’élargissement des libertés. Au sein du système des Nations Unies, l’indice de développement humain a été introduit pour prendre en compte de dimensions telles que la santé et l’éducation.