L’UNESCO et la Fondation Azrieli s’associent pour diffuser des mémoires de survivants de l’Holocauste.
Dans le cadre des activités visant à promouvoir l’enseignement de l’Holocauste, l’UNESCO travaille en partenariat avec la Fondation Azrieli afin de donner accès à des témoignages de survivants de l’Holocauste par le biais du Réseau du système des écoles associées de l’UNESCO (réSEAU).
Le réSEAU rassemble des institutions éducatives partout dans le monde autour d'un objectif commun : faire naître l'idée de la paix dans l'esprit des enfants et des jeunes. Réparties dans plus de 180 pays, les 10 000 écoles membres du réSEAU œuvrent concrètement pour la compréhension internationale, la paix, le dialogue interculturel, le développement durable et une éducation de qualité.
La Fondation Azrieli a lancé le Programme des mémoires de survivants de l’Holocauste en 2005 afin de recueillir et de publier les mémoires et les journaux intimes rédigés par des survivants de l’Holocauste venus s’établir au Canada. Les récits personnels des survivants du génocide se sont révélés des outils pédagogiques très importants pour aider les élèves à avoir de l’empathie, à mieux appréhender le passé et à comprendre les racines de la violence et les moyens de l’éviter.
Agents positifs du changement
« L’UNESCO perçoit ses élèves du réSEAU comme des agents positifs du changement. Les mémoires fournis par la Fondation Azrieli à l’UNESCO sont un outil d’apprentissage important et innovant qui permet à nos élèves de véritablement comprendre, à travers les récits personnels, les conséquences de l’antisémitisme, du racisme et de toutes les formes d’intolérance. Ces ouvrages soutiennent les objectifs généraux du réSEAU visant à renforcer la compréhension internationale et à faire naître l’idée de la paix dans l’esprit des jeunes », a dit Sabine Detzel, la coordinatrice internationale du réSEAU.
Les mémoires seront utilisés principalement en Afrique subsaharienne pour aider les écoles intéressées à promouvoir l’enseignement de l’histoire des génocides à l’appui des programmes de l’UNESCO dans la région. Les mémoires encourageront la sensibilisation des élèves et des enseignants à l’importance d’informer sur les événements violents du passé comme moyen de bâtir une culture de la prévention.
« Nous sommes fiers de nous associer à l’UNESCO pour partager ces mémoires et enthousiasmés par les liens que ces ouvrages permettront de tisser entre les générations et les cultures à travers le monde et par les enseignements qui en seront tirés », a dit Naomi Azrieli, la présidente et directrice de la Fondation Azrieli