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02 May 2019

Le 5e Forum de Bakou sur le dialogue interculturel (2-3 mai, Azerbaïdjan) a réuni des jeunes du monde entier pour discuter d’approches inclusives qui promeuvent la paix et la diversité. Conformément à la mission du Forum de « mettre le dialogue en action contre la discrimination, les inégalités et les conflits violents », six jeunes artisans de la paix ont partagé leurs initiatives sur la manière dont ils œuvrent à une meilleure compréhension et entente entre les cultures lors d'un panel interactif organisé par l'UNESCO.

« Le dialogue interculturel implique un échange de points de vues respectueux entre des personnes d'origines ethniques, culturelles, religieuses et linguistiques et de patrimoines différents, sur la base de la compréhension et du respect mutuel. Bien que nous soyons des jeunes de pays et de milieux différents, nous sommes confrontés à des problèmes similaires liés à la violence, à la discrimination et aux stéréotypes. Il est donc important de dialoguer de manière honnête et courageuse avec les autres et d'être plus empathique. Ce processus de dialogue et d'apprentissage interculturel est la clé d'une culture de la paix ». – Deepak Ramola, jeune paneliste & #YouthOfUNESCO.

La session a été ouverte par M. Farhad Hajiyev, Vice-Ministre de la jeunesse et des sports de l'Azerbaïdjan, qui a rappelé aux participants que la jeunesse est la clé de la prévention de l'extrémisme violent(link is external). Représentant les jeunes du monde entier, le panel a présenté les histoires de Deepak Ramola (Inde), Marva Langevine (Guyane), Monday Collins (Ouganda), Hezha Mohammedkhan (Kurdistan d'Irak), Haneen Thabet (Jordanie) et Bushra Ebadi (Canada). Les panélistes se sont plongés dans un dialogue instructif sur l'engagement civique des jeunes, le dialogue interculturel et la façon dont les espaces numériques et les médias sociaux peuvent lutter contre la discrimination et les discours de haine tout en prévenant l'extrémisme violent.

« Notre organisation travaille sur une initiative appelée Tour in Maan, où nous invitons des influenceurs jordaniens à visiter la ville et à publier leurs expériences sur leurs plateformes et médias sociaux, accompagnées de photos et citations. Cela montre comment les médias sociaux peuvent également être utilisés pour partager des messages positifs sur une communauté, et ainsi contrer les récits négatifs ». – Haneen Thabet, bénéficiaire du projet conjoint de l’UNESCO et l’UNOCT sur la consolidation de la paix par les jeunes.

Tous les panélistes ont convenu de l'importance d'intégrer la compréhension culturelle et le dialogue interculturel dans leur travail local, car les stéréotypes continuent d'affecter les jeunes partout dans le monde. « Je suis une Afghane canadienne de première génération, et je n'ai jamais été assez « canadienne » ou « afghane », alors une partie de mon travail consiste aujourd’hui à lutter contre ces formes de discrimination », a déclaré Bushra. Deepak a mentionné son initiative Under the Hijab, créée pour mettre fin à la discrimination à l'égard des femmes qui portent l’hijab, tandis qu’Hezha, une participante du 10e Forum des jeunes de l'UNESCO, a parlé des méthodes pour prévenir la cyberviolence et encourager la consolidation de la paix dans la région arabe. Enfin, Monday nous a raconté comment il a réussi à surmonter son passé d'ancien enfant soldat : « j'ai décidé de dépasser ce stéréotype, en travaillant avec des jeunes pour la consolidation de la paix et la résolution de conflits, et j'utilise mon expérience de vie pour donner un exemple positif aux jeunes de ma communauté ».

Après avoir discuté du rôle que les jeunes peuvent jouer dans la lutte contre la rhétorique haineuse en ligne, les panélistes ont encouragé tout le monde non seulement à s'opposer aux stéréotypes nuisibles, mais aussi à travailler activement pour veiller à ne pas les utiliser pour définir une personne.

Les six artisans de la paix ont ensuite rencontré d'autres jeunes participants afin de discuter des actions de suivi et des initiatives conjointes potentielles sur le dialogue interculturel et la consolidation de la paix. Ils ont proposé de travailler ensemble à une meilleure réglementation des médias sociaux afin de prévenir les discours haineux et la violence en ligne. Ils plaideront également en faveur de la sécurité des espaces pour les jeunes et du rôle de l'éducation, y compris l'initiation des jeunes aux médias et à l'information.

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Parallèlement au panel de l'UNESCO dédié aux jeunes, l'UNOCT, partenaire de l'UNESCO, a organisé une session sur la prévention de l'extrémisme violent par la formation professionnelle des jeunes. S'exprimant au nom du Secteur des sciences sociales et humaines de l'UNESCO, Nada Al-Nashif, Sous-Directrice générale de l'UNESCO pour les sciences sociales et humaines, a participé à la discussion et a souligné le travail accompli grâce aux efforts conjoints de l'UNESCO et de l'UNOCT dans leur projet conjoint « Prévenir l'extrémisme chez les jeunes en renforçant leur autonomie en Jordanie, Libye, Maroc et Tunisie ».  Elle a finalement encouragé les participants à ne pas perdre de vue l'importance de l’agenda pour la jeunesse, la paix et la sécurité.

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En savoir plus sur les panels organisés par l’UNESCO Durant le 5e Forum de Bakou :

https://fr.unesco.org/news/integrer-dialogue-laction-au-5e-forum-mondial-dialogue-interculturel