Cette étude cherche à déterminer si les perspectives de sécurité et de renseignement sont vraiment utilisées à bon escient par les éducateurs dans les premiers stades de la radicalisation. Chargé de signaler les comportements déviants, les éducateurs sont amenés à se représenter leurs étudiants comme des "méchants" ou des victimes. Cette perspective empêche de porter un regard pertinent sur la radicalisation dans le milieu éducatif. Deux éléments-clés pour développer une approche plus adaptée consistent à porter un regard critique sur les idéaux et former des "coalitions" pédagogiques.