Cet article examine le lien grandissant entre la sécurité et l'éducation, à la lumière, en particulier, du programme « Prevent Duty » du gouvernement britannique, qui vise à lutter contre la radicalisation dans différents milieux, tels que les universités. Cependant, plutôt que de voir un simple processus de sécurisation de l'éducation, il s’agit ici d’explorer la dialectique entre ces deux éléments. On pose comme hypothèse qu'une sensibilité accrue aux soi-disant conséquences d’un discours enflammé sur le bien-être des élèves prétendus influençables ou vulnérables existe au sein de l'éducation depuis un certain temps.