La crise ne met pas seulement en question la gouvernance du monde, l’incapacité politique des Etats à coopérer pour gérer ces relations. Elle trouve son origine dans notre représentation du monde et de la place des sociétés humaines au sein de la biosphère. Elle interpelle notre capacité à comprendre et assumer la complexité, à penser et agir dès lors que les relations entre les êtres et entre les choses deviennent plus importantes que chacun pris séparément. C’est pourquoi l’éducation se retrouve en première ligne.