Cette revue démontre que l'impact de la prolifération des attaques violentes motivées par un extrémisme religieux menace aussi bien la sécurité nationale que celle des individus, quelle que soit la religion et le pays. L'éducation a été particulièrement touchée par des attaques directes sur des institutions éducatives, par la perte de toute perspective d’éducation et par l'usage abusif de l'éducation pour endoctriner et enrôler les jeunes. Cette revue avance que, aujourd'hui, force est de constater que plus de jeunes se radicalisent par l'intermédiaire du « soft power » - idées extrémistes, idéologie, récits et propagande. Elle remet en question l'efficacité et l'adéquation des réponses sécuritaires, alors que ces méthodes agissent sur les jeunes à la fois sur les plans psychologique, intellectuel et émotionnel.